Nous vous proposons aujourd’hui un article de Monsieur Jean-Pierre PEYRIGUEY, paru en 2001. Monsieur Peyriguey a servi comme personnel civil de la défense, notamment à la Direction du Service des essences des Armées de Merignac de 1983 à 1994. Il a effectué un travail important de recensement des insignes du Service des essences des armées que nous vous livrons ci-après. Un autre de nos membres, le commandant (ER) Gildas Celton, officier du Corps technique et administratif du Service des essences des Armées, a publié un livre sur ce thème, en 2003, qui présente des variantes supplémentaires. Notre bulletin a par ailleurs été le cadre de publications d’articles portant sur des insignes créés depuis lors. Les compléments que les membres de Symboles et Traditions, mais aussi les visiteurs de ce site, seront les bienvenus.
La logistique pétrolière nait avec les chars en 1917 et appartient initialement au Service de l’intendance, qui approvisionne et stocke le carburant, et du Service automobile qui le transporte. Dans le même temps, au grand quartier général, un Service des essences, pétroles et huiles est créé. Après la guerre, le 12 juillet 1920, c’est le Service des poudres qui reprend les attributions de l’intendance, et l’artillerie le rôle de distributeur. Mais c’est le 25 novembre 1940 que sont confiées à un seul organisme l’ensemble des responsabilités : il reçoit le nom de Service des essences des armées (SEA). En 2020, le service est renommé Service de l’énergie opérationnelle afin de marquer les évolutions de ses missions au-delà des énergies fossiles.
LES INSIGNES DU SERVICE DES ESSENCES DES ARMEES
ET LA LOGISTIQUE « CARBURANTS »
LE SERVICE DES ESSENCES 1940-2020
Emblème du service des essences : Deux torches croisées qui rappellent le culte des adorateurs du feu qui, il y a trois mille ans, faisaient brûler dans les temples orientaux l’huile mystérieuse qui jaillit du sol
Le service des essences est né sous la forme de la fonction « ravitaillement en carburants » des besoins que la rapide motorisation à fait apparaître, puis croître très vite, pendant la première guerre mondiale de 14-18. La direction de l’Intendance (gestion des subsistances) reçoit cette charge. Les produits sont conditionnés par bidons de cinq litres pour les voitures et en tonnelets de cinquante litres pour les autres matériels. Les stocks correspondant aux effectifs de base sont constitués dans les « stations-magasins ». Ces emballages sont en principe retournés vides pour être échangés contre des pleins. |
A la fin de la guerre il est mis en place une organisation du ravitaillement en carburants et ingrédients des forces armées. L’ossature du système est constituée par le réseau des centres de ravitaillement en essences (CRE) sous le contrôle de l’Intendance et la gestion du service des subsistances. L’Instruction du 1er juillet 1919 est le premier texte organique (BOEM page 2656). Mais l’Intendance, service non technique, bâtit une organisation de caractère administratif et reporte sur des sociétés civiles l’exécution matérielle, les contraintes de la guerre ayant disparu, afin d’ajuster leurs moyens d’exploitation à la demande de l’économie civile. Cette politique n’est pas en mesure de satisfaire des besoins militaires. Il s’avère nécessaire de créer des moyens techniques propres aux armées dans le domaine de l’exploitation, des matériels et de la qualité des produits. La logistique « carburants » dans son évolution rapide, se sépare des activités traditionnelles de ce service, qui n’est pas en mesure d’apporter des solutions satisfaisantes. Le Service des poudres dispose d’installations et de techniciens ayant une certaine expérience en matière pétrolière. Il est à l’évidence le mieux placé pour prendre en charge les questions « carburants ». L’instruction du 12 juillet 1920 réalise une réforme opportune en transférant au service des poudres les attributions du service de l’intendance, en matière « carburants ».
Au niveau de l’administration centrale des poudres il est créé un « service des essences », sous les ordres d’un chef de service. L’ingénieur des poudres GROSS est désigné par le directeur des poudres (ingénieur-général PATART) pour organiser ce service, en constituant des centres de ravitaillement en essence (CRE) première ossature industrielle du service des essences. Bien vite ses successeurs, l’ingénieur DOUILLET, l’ingénieur ZEDET (1927-1931), l’ingénieur LACROIX (1931-1937) s’attachent à améliorer la qualité des services et des produits. Une loi des finances en 1929 sépare la comptabilité du « service des essences », du service des poudres. Cette réforme entraîne un bouleversement administratif complet. Les instructions N°47 B 5/6 et N° 48 B 5/6 du 8 janvier 1929 fixent les nouvelles règles d’organisation du service. En 1937 voyant les dangers se préciser à l’Est, le gouvernement décide de créer une logistique « carburants » adaptée à un éventuel conflit, qui débouche sur un important programme d’équipement et érige le « service des essences » en service interministériel. Il connaît dès lors, en raison de ces dispositions et des circonstances, un important et rapide développement sous la direction du commissaire principal G. de LABARRIERE, nouveau chef de service à l’administration centrale (il sera plus tard directeur central des essences de 1945 à 1953). Sous le régime de la loi du 11 juillet 1938, relative à l’organisation de la nation en temps de guerre, trois organismes intervenaient dans la chaîne logistique « carburants ». La direction des carburants du ministère des travaux publics chargée des achats à l’étranger, le « service des essences » qui transforme (CRE), stocke (Station magasin), transporte (voie ferrée et voie navigable) les produits pétroliers, et le « service de l’artillerie » qui assure le ravitaillement en carburants et ingrédients aux armées (Terre et Air) à partir de ses parcs.
Chaque parc comprend :
– un état-major,
– une compagnie de dépôts principaux,
– plusieurs compagnies (3 en principe) de dépôts secondaires,
– plusieurs compagnies (2 en principe) de camions-réservoirs.
A la déclaration de la guerre, des difficultés d’ordre hiérarchique, de ressources humaines, la superposition des responsabilités du service des essences, du service de l’Artillerie et du service du Train, ayant pour conséquence une inefficacité de la logistique « carburants » pendant la « drôle de guerre », amène le commandement et de service à reconsidérer sa réorganisation après l’Armistice. Le rattachement ministériel du « service des essences » posa des problèmes ardus. Il avait déjà été transféré au ministère de l’armement en 1939, puis à la dissolution de celui-ci au ministère de la défense nationale. Après l’Armistice le service des poudres démilitarisé passa au ministère de la production industrielle.
Par la loi du 25 novembre 1940 il est rattaché au secrétariat d’état de la marine, département stable et fortement organisé. Le décret du 11 février 1941 fixe l’organisation du « service des essences des armées », appellation qui apparaît pour la première fois (SEA) et qui est toujours celle du service [NDLR : jusqu’en 2020].
Le SEA est dirigé par le commissaire en chef de la marine G. de LABARRIERE, sous la haute autorité du directeur central de l’Intendance maritime qui s’efforce, après l’Armistice, de reprendre le contrôle de l’infrastructure de la zone occupée et de maintenir celle de la zone libre, la mission normale du SEA étant pour la plus grande part dans la passation des contrats de distribution. L’organisation du SEA amène celui-ci à détenir plusieurs directions dont les événements, et plus particulièrement le débarquement des alliés au Maroc et en Algérie ont pour conséquence la « division » du SEA.
Station de ravitaillement en essences pendant la campagne de France
SEA en Métropole
A la dissolution de l’armée d’Armistice le SEA est rattaché par la loi du 11 février 1943 au ministère de la production industrielle, sous la dénomination de « service des essences de l’Etat ».
A la tête de la direction des carburants, dirigée par le commissaire en chef de la marine G. de LABARRIERE, sous la tutelle de Monsieur Jean FRESNAIS DE COUTARD, ingénieur en chef des mines (arrêté par les Allemands le 10 août 1943 et déporté) puis de Monsieur J. DURAND, ingénieur en chef des mines, le SEA traversa la dure et sombre période de l’occupation. Ils s’emploient à prendre des mesures conservatoires, à camoufler les cadres, le matériel, les stocks et … à préparer la reprise de la lutte à l’arrivée des troupes alliées.
Le SEA en AFN
Après le débarquement des alliés au Maroc et en Algérie le 8 novembre 1942, le groupe de ravitaillement en essences de l’Afrique du Nord dirigé par l’Ingénieur en chef Garnier, dont le siège est à Alger se rallie aux anglo-américain, après la « suspension d’armes » du 11 novembre et participe aux opérations de Tunisie.
Le retour au combat de l’armée d’Afrique fut l’occasion de donner au SEA l’importance d’un des grands services de ravitaillement des armées.
La décision N° 6 du 5 janvier 1943 crée la direction générale du SEA, rattaché au département de la guerre et placé sous l’autorité de l’Ingénieur en Chef GARNIER, puis de l’ingénieur en chef VIEUX (le 8 juillet 1943), après un court intérim du Commissaire LABBÉ, qui s’emploient à étudier sous quelle forme peut être envisagé le ravitaillement en carburant des troupes en campagne et à préparer des unités du corps expéditionnaire (tout en se conformant aux règles générale de l’armée US).
Le chef d’escadron de réserve d’artillerie CARTIER est nommé Directeur du SEA du CEF, incorporé dans la 7° Armée U.S. Composante de la 1° Armée Française, créée le 1° octobre 1944, après le débarquement des troupes alliées sur les côtes de Provence, fin août, le SEA s’illustre dans les campagnes de France et d’Allemagne.
Conditionnement de jerricanes dans les années 1960
Stockage des jerricanes, c’est la fin d’une époque, la réforme les guette…
De nos jours [NDLR : en 2001] le SEA c’est, encore plus que jamais, un service interarmées, 400 personnels militaires, 1600 personnels civils, 90 dépôts dont 50 dépôts d’infrastructure et 40 dépôts d’avitaillement, 800 000 m3 de capacités de stockage, 1 200 000 m3 de carburants distribués, 1 700 000 de carburants transportés annuellement.
DIRECTEURS DU SEA | |
1944 – 1945 Ingénieur en chef VIEUX | 1980 – 1985 Ingénieur Général BORDE |
1945 – 1953 Commissaire Général de LABARRIERE | 1985 – 1989 Ingénieur Général DURAND. |
1954 – 1959 Ingénieur Général DUMORET | 1989 – 1995 Ingénieur Général PÉRON |
1959 – 1963 Ingénieur Général BAUDE | 1995 – 2000 Ingénieur Général RIFFAULT |
1963 – 1967 Général de brigade d’Artillerie CELLERIER | Depuis 2000 Ingénieur Général SCHMITZ |
1967 – 1980 Ingénieur Général ANSEL |
UNITES DU SERVICE DES ESSENCES PREMIERE GENERATION
Immédiatement après le débarquement des alliés du 8 novembre 1942 et la libération de l’Algérie, une Direction générale du Service des essences est créée en janvier 1943 à Alger.
Les deux premières unités du Service des Essences, dites unités de première génération, les sections de ravitaillement en essence (SRE) 51/27 et 53/27 sont mises sur pied par le 27e Escadron du Train d’Alger
1° juin 1947 la SRE 51/27 est transformée en 727e compagnie de ravitaillement en essence (CRE).
Après la libération du Maroc et de la Tunisie en mai 1943, la SRE 51/26 est renforcée par la SRE 51/26 formée par le 26e Escadron du Train de Tunis, tandis qu’au Maroc le 32° Escadron du Train met sur pied la SRE 51/32.
Le 1° juin 1947 la SRE 51/32 est transformée en 728e compagnie de ravitaillement et d’exploitation d’essence (CREE).
Le 1° septembre 1947 la SRE 51/26 est transformée en 726e compagnie de ravitaillement et d’exploitation d’essence (CREE).
AVANT PROPOS
L’insigne traditionnel du Service des Essences des Armées (homologué) est constitué de deux parties : le plateau et l’écu.
Le plateau ou encore le support interarmées est homologué H 789, ainsi que l’écu représentant le « Coq » (Cet insigne est dû à l’héraldiste Robert LOUIS, signature apparaissant dans les premiers insignes Arthus-Bertrand).
Pour les autres insignes, seul l’écu fait l’objet d’une homologation. Au dos de cet écu doit figurer le N° d’homologation. Une instruction relative au patrimoine de tradition des formations du Service des essences des armées définit les caractéristiques de l’insigne de tradition du SEA.
Fond d’insigne interarmées de couleur argent alliant le glaive, les ancres et les ailes. Ecu du SEA amovible bordé d’un filet d’or et divisé en deux bandes verticales aux couleurs du service (rouge à gauche et vert à droite en regardant l’insigne de face). La demi-partie inférieure de l’écu reçoit les torches allumées posées en sautoir, couleur or. La demi-partie supérieure de l’écu reçoit le motif qui caractérise l’organisme ou l’unité, couleur or.) Les « différences» concernant l’aspect, la couleur de l’émail ou de la résine, l’aspect mat ou brillant de l’argenture et de la dorure sont normales, à l’occasion de nouveaux tirages d’un insigne. Ces différences sont à considérer comme des « erreurs » et non des variantes, sachant que le fabricant repart d’un moule ou d’une matrice dont la forme et le dessin n’ont pas changé. En outre, la partie métallique de base de l’écu peut être dorée ou argentée. L’usure d’un insigne longtemps porté ne doit pas être considéré comme une variante. L’usure est normale. Les dos des écus peuvent être lisses, guillochés…, avec ou sans le N° d’homologation… Ces particularités n’apparaissent pas toujours dans les descriptions des différentes versions.
DESCRIPTIF DES INSIGNES DU SERVICE DES ESSENCES DES ARMEES
Insigne de calot
Réglementaire porté par le personnel du S.E.A. après la deuxième guerre mondiale jusqu’en 1960. Attribut du calot de tradition du SEA repris par la BPIA de 1995 à 2000. (Voir curiosités page 27) – Sans marque de fabrication- avec 2 pattes de fixation,- sans patte de fixation, – avec 2 trous de couture. – avec 2 anneaux
Insigne de béret – Drago Paris (Dos lisse et dos guilloché) Drago Noisiel – Beraudy – Bichet – Coinderoux- Sans marque de fabrication
Insigne de col – Coinderoux – Magnino – Porté entre 1991 et 1998 sur les tenues « Terre de France ».
Corps Expéditionnaire Français en Italie Non Homologué (Camaud)
1e Armée Française puis SERVICE DES ESSENCES DES TROUPES D’OCCUPATION (Forces Françaises en Allemagne et Autriche) – Augis (non marqué) Variantes de couleurs avec un émail plus ou moins foncé et plus ou moins translucide.N.H. (Email)
Métal Peint 26 X 30
N.H. (Aluminium Peint 32 X 38) – Sans marque de fabrication (Trous de couture)
Troupes Françaises d’Occupation en Autriche. N.H. Cet insigne signalé par J.Y. SEGALEN, apparaît dans le catalogue LAVOCAT, qui émet un doute sur son existence, et le catalogue des insignes de l’armée française de BLASOR (Réf. 37352). Celui-ci n’est pas répertorié dans le livre de Charles LETRAIT, membre de Symboles et Traditions, « Les insignes de l’Artillerie Française au XX° siècle » première référence concernant les insignes du S.E.A., ni tout autre ouvrage traitant du Service.
Insigne Général du Service des essences des armées H 789 (Ecu « Coq » & plateau)
– Arthus Bertrand – plateau avec attache verticale (signé R. Louis) – plateau avec attache horizontale (signé R. Louis)
Ecu dos lisse – plateau avec attache horizontale
Ecu dos strié Coq et torchères dorés, coq et torchères argentés
– Drago Paris – Plateau : dos lisse, dos lisse embouti, dos guilloché
– Ecu : En émail ou résine, dos lisse, dos guilloché (marqué ou non Drago) – Drago Noisiel
– Delsart
Forces Françaises en Autriche Arthus Bertrand (signé R. Louis)
Forces Françaises en Allemagne
Arthus Bertrand plateau avec attache verticale (signé R. Louis)
– plateau avec attache verticale (marqué A.B. Paris)
– plateau avec attache horizontale – Mardini – Delsart (monobloc)- Drago O.Métra – Drago Paris – Plateau : dos lisse, dos lisse embouti, dos guilloché – Ecu : En émail ou résine, dos lisse, dos guilloché (marqué ou non Drago) – Drago Noisiel – Sans marque de fabrication ?
Afrique du Nord – Arthus Bertrand (signé R. Louis)
– Torchères dorées
– Torchères émaillées noir
– Drago O.Métra (Ecu dos strié) – Drago Paris (Plateau dos lisse et embouti – Ecu dos lisse)
Indochine
– Arthus Bertrand – Plateau avec attache verticale (signé R. Louis) – Plateau avec attache horizontale (signé R. Louis)
– 2 peints rouge/vert, vert/rouge (monobloc) – Réduction (broche) – Drago Paris – Ecu dos lisse (Dragon doré)
– Ecu dos lisse G 960 (Dragon émaillé) – Réduction (insigne de boutonnière) – Fabrications locales (Monobloc)
Groupe d’Exploitation de la 2e division de pipelines de l’OTAN (GE – 2e DPL) 1961 – 1964n Insigne porté par :
Groupe d’Exploitation de la 2e Division d’Oléoducs de l’OTAN (GE 2e DOO) 1964 – 1980
Groupe d’Exploitation d’Oléoducs de Défense Commune (GE 2e DODC ) 1980 – 1990
– Arthus Bertrand – Plateau avec attache verticale (marqué A.B Paris) – Plateau avec attache horizontale (signé R Louis) Ecu dos lisse G 1787
– Plateau avec épingle à bascule(Marquage double homologation G 1787 et H 789) – Drago Paris – Drago Noisiel
– Delsart (monobloc) – Plateau avec attache horizontale – Plateau avec épingle à bascule horizontale Nota : Dans toutes les fabrications il apparaît des versions avec des écus dorés ou argentés ou encore les roses de vents argentées ou dorées (finition réglementaire : rose des vents argent, torchères dorées, bordure or)
Antenne du Service des Essences du Centre d’Expérimentation du Pacifique
– Drago Paris – Ecu dos guilloché (Vert foncé) – Ecu dos lisse (Vert clair) (Dessin du masque polynésien différent) – Drago Noisiel
Ecole d’Application des Essences (E.A.E.)
– Arthus Bertrand (monobloc) – Drago Paris – Ecu dos guilloché G 2587 Variantes avec faux N° d’homologation (G 2578) au dos de l’écu ou N° d’homologation du plateau (H 789) à l’envers…
Ecole D’application du S.E.A. Centre d’Instruction du S.E.A – Drago Noisiel – Arthus Bertrand (monobloc)
Etablissement Technique et Administratif du Service des Essences des Armées (EATSEA) de Nancy. Maquettes du projet de l’insigne réalisées par Claude MOREY (FRAISSE-DEMEY) et soumises à l’approbation de l’Ingénieur en Chef ROCHOT, directeur de l’EATSEA (1989-1992). Projet sans suite.
Zone Sud de l’Océan Indien (& Djibouti)
Antilles-Guyane
[Ajout du 03 février 2025]
Pacifique
Depuis le 25 avril 2017, le Service des essences des
armées connait un insigne homologué supplémentaire : le
n° G5583 correspondant au détachement du SEA auprès
des forces armées dans le Pacifique.
Ce nouvel insigne formalise le passage du DLSEA/P en
DSEA/P en tant que formation administrative mais également le regroupement des détachements de liaison de
Polynésie française et de Nouvelle Calédonie au sein d’une
même entité. Aussi, cet insigne reprend les symboles forts
de chaque territoire :
- Le tiki pour la Polynésie Française, qui représente un
être mi-dieu mi-humain, et qui se trouve être l’ancêtre
des humains. Il symbolise la puissance et la masculinité et est là pour protéger les habitants ou éloigner les
mauvaises énergies. - La flèche faîtière qui est l’emblème de la chefferie en
Nouvelle-Calédonie. Elle est plantée au sommet de la
Grande Case. Sculptée dans du bois de houp, elle est
composée de trois parties : un visage central entouré
de motifs, un pied qui la rattache au sommet du toit, et
une ou plusieurs aiguilles ornées de coquillages (triton).
République Centre-Africaine
– Drago Paris – Ecu et motifs dorés A Ecu dos guilloché Drago Paris sur plateau Drago Paris H 789 dos vaguelé :
Rouge carmin A Ecu dos guilloché Drago Paris G 789 sur plateau Drago Paris A 789 dos guilloché : Rouge foncé
– Ecu et motifs argentés (erreur) – Drago Noisiel
République de DJIBOUTI – Indo (1e fabrication : 80 exemplaires)
1e fabrication Voile bleue dans partie rouge – 2e fabrication Voile « supprimée » dans partie rouge Erreur rectifiée, en fait, le symbolisme devant être une partie du gréement et non une voile du cotre.
Forces Françaises Stationnées en Allemagne
Drago Noisiel – Ecu dos guilloché (Drago G 3454) – Ecu dos guilloché (Drago Noisiel G 3454) (Finition mate à brillant)
701e Compagnie Mixte des Essences / Service des Essences du 2e Corps d’Armée et des Forces Françaises en Allemagne
(Homologué comme Service des Essences du 2e Corps d’Armée et des Forces Françaises en Allemagne) (Monobloc). Devise : « Salamandre, je sers en soldat, je nourris et j’éteins le feu »
– Fraisse (avec et sans N° d’homologation) – 3 sans marque de fabrication- Dos lisse (G 2227 gravé) – Dos embouti (G 2227 gravé) – Dos guilloché (G 2227 en relief) « façon Drago » Beaucoup de variantes dans les différentes fabrications
702e Compagnie Mixte des Essences
– Drago – Drago Noisiel – Delsart (monobloc) ?
702e Groupement des Essences
– Drago – Drago Noisiel – Delsart (monobloc)
703e Compagnie Mixte des Essences – Drago (Plateau dos pointillé – Ecu Dos guilloché)
705e Compagnie Mixte des Essences Fraisse (monobloc) (100 exemplaires)
707e Compagnie Mixte des Essences
– Drago (Voir détails page 34) – Drago Noisiel. – Fraisse (monobloc)
707e Groupement des Essences – Fraisse (monobloc)
708e Compagnie Mixte des Essences – Arthus Bertrand – Ecu collé – Ecu vissé (A.B. G 3310)
708e Groupement des Essences de la Force d’Action Rapide – Fraisse – Ecu collé – Ecu vissé – Arthus Bertrand ?
711e Compagnie Mixte des Essences
– Drago – Drago Noisiel- Ballard (monobloc) – Arthus Bertrand ?
711e Groupement des Essences
– Drago Noisiel – Ballard (Ecu riveté) (L’écu peut être doré ou argenté)
711e Groupement des Essences de Corps d’Armée
– Ballard (Dont un avec gravé G 3685 après limage du H 789)
Compagnie Saharienne Mixte des Essences (1958 – 1962) / 731e Compagnie Saharienne Mixte des Essences (1963) / Direction des Essences des Sites Militaires au Sahara (1964 – 1967)
– Drago Paris – plateau : dos lisse, dos guilloché, – Ecu : dos lisse avec ou sans N° d’homologation
732e Compagnie Saharienne Mixte des Essences CSME. Insigne signalé et décrit par Mr Gilles Merlin, fils d’un ancien du SEA.
Base Pétrolière Inter-Armées – FIA (monobloc) – Attache type Pin’s – Attache horizontale
Opérations Extérieures – OPEX :
Opération DAMAN LIBAN Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) Fabrications locales
Opération MANTA TCHAD – Delsart
Opération ORYX SOMALIE – C.M.O(500 exemplaires)
Opération DAGUET IRAK – C.M.O (10 exemplaires…. ?)
Opération extérieure Ex-YOUGOSLAVIE FORce de PROtection des Nations Unies (FORPRONU) 1er et 2e mandat F. Gautier dont 100 exemplaires numérotés
FORPRONU 403e Bataillon de Soutien Logistique (5e mandat) – Nec Plus Ultra dont 100 exemplaires numérotés et 20 exemplaires peints.
FORPRONU 403e BSL (6e mandat) – Nec Plus Ultra
FORce de PAIx des Nations Unies (FORPAINU) 403e Bataillon de Soutien Logistique (7e mandat) – Nec Plus Ultra
FORPAINU 403e BSL (8e mandat) – Nec Plus Ultra
403e BSL POL – Détachement des Essences (8e mandat) Ex-YOUGOSLAVIE
– Destrée JMM (1995 – 200 exemplaires)
Opération SALAMANDRE BOSNIE-HERZEGOVINE FORce d’Implémentation de la paix (IFOR) – JMM « B » dont 1 version de prestige (Argentée / translucide)
Opération SALAMANDRE BOSNIE-HERZEGOVINE FORce de Stabilisation de la paix (SFOR) – JMM « B » dont 1 version de prestige (Argentée / translucide)
Opération TRIDENT SERBIE – KOSOVO FORce du Kosovo (KFOR) – Drago Noisiel – Fabrication locale
Opération TRIDENT Détachement du SEA « Rôle de nation spécialiste / Role Specialist Nation » – Arthus Bertrand – Fabrication locale (100 exemplaires) (Insigne réalisé avant homologation du 21.06.2001)
Détachement du SEA « R.S.N » 9e mandat
(9° mandat – Décembre 2001 – avril 2002) – Fabrication locale (200 exemplaires)
Pétrolier “VERDON” (1964 – 1975)
Pétrolier du S.E.A. – Equipage de la Marine Nationale – Augis (non marqué)
Insignes de brevet :
Conducteur confirmé de Semi-Remorque Citerne à Carburant
– Drago – Drago Noisiel
Ordre du Bouddha Assis : adopté de manière non officielle par les officiers d’administration du SEA (l’Ecole d’Administration de la Marine de CHERBOURG – EAM), il fut adopté pour se distinguer des officiers du cadre technique, lorsque leurs attributs sont passés du velours bleu de Prusse au drap écarlate.
[Ajout du 03 février 2025]
Membre du Conseil de la fonction militaire SEA (CFMSEA)
Dans le cadre de la réforme des CFM, le CFMSEA s’est doté
en 2015 d’un insigne pour représenter ses membres. Ces
insignes homologués GS.301 étant numérotés et distribués
aux seuls représentant du CFMSEA
[Ajout du 03 février 2025]
Unités Elémentaires :
Dépôt Essences Air de Bordeaux-Merignac (40e anniversaire 1961-2001) Pichard-Balme (200 exemplaires). Insigne créé par le chef de dépôt, le capitaine Gildas CELTON.
Groupement Formation des Engagés (GFE) de la Base Pétrolière Interarmées (BPIA) -FIA (2002)
Groupement de Soutien des Forces (GSF) de la Base Pétrolière Interarmées (BPIA) Projet – FIA
Section des essences du 4e Régiment étranger d’infanterie (en AFN)
Insigne de boutonnière Drago du 4° REI, monté sur un plateau Drago Dos lisse homologué H.789 Insigne signalé dans le bulletin de « Symboles & Traditions » N° 169 p.44.